Bienvenue à Fanny Charpentier, Edenred

Fanny Charpentier a rejoint l'ABCi fin 2015. Elle est responsable de la communication et de la politique de responsabilité sociétale chez Edenred (165 personnes), émetteur notamment des chèques-repas Ticket Restaurant et des écochèques Ticket EcoCheque. Son équipe compte 6 personnes.

Quelle est votre fonction chez Edenred?

Ma fonction regroupe tant la communication externe (notamment les relations avec la presse et la communication commerciale) que la communication interne. Ce volet a pris beaucoup d’ampleur avec le changement de culture que nous connaissons actuellement : en effet, nos chèques deviennent électroniques et cela impacte profondément notre métier : d’imprimeur, nous devenons concepteur de solutions digitales, de «paper native », nous devons « digital emergent ».

Ci-contre, une capture d'écran de Bubble, à la fois une bibliothèque de documents usuels et pratiques mais également un outil d’information et de motivation (notamment par rapport aux objectifs commerciaux). C'est aussi un outil collaboratif : toutes les news peuvent être commentées et « likées », et chaque service est autonome pour la mise à jour de ses pages. Notre taux de visite est excellent.

Depuis combien de temps êtes-vous à ce poste ? 

Je travaille chez Edenred depuis 4 ans et auparavant, j’ai travaillé pour différentes institutions, notamment Infrabel, Electrabel et les Cliniques universitaires Saint-Luc. J’ai également été attachée de presse d’Ecolo.

Le fil rouge : travailler pour des projets qui, à mes yeux, font sens, et me permettent de vivre mes valeurs. Une des raisons de mon engagement chez Edenred est d’ailleurs la possibilité de travailler à un programme de sensibilisation au manger local et gourmand (www.idealmeal.be), destiné au million de salariés qui bénéficient de nos chèques-repas. 

Une action que vous avez récemment menée et qui vous rend fière ?

De manière générale, ce qui me rend fière, c’est de travailler pour une entreprise qui a à cœur de rassembler, régulièrement, l’ensemble de ces collaborateurs (plus de 165 personnes), non seulement pour les informer (deux réunions formelles en cours d’année, suivie d’un lunch tous ensemble), mais également pour les remercier et fêter les grands événements tous ensemble. Dans une époque où les budgets sont serrés, décider d’investir dans un moment chaleureux où chacun peut discuter avec ses collègues, quel que soit son statut dans l’entreprise, c’est choisir d’investir dans l’humain, de remercier et de dire « vous comptez ». Je trouve cela important.

En juin pour l’anniversaire de la création de la société, nous organisons toujours un événement de « milieu d’année ». L’occasion de faire le point notamment sur les résultats commerciaux et de driver tout le monde pour le dernier semestre. Cette année, nous avons construit ce moment autour du thème « Fighting Spirit ». En marge des présentations formelles, Jean-Michel Saive a fait un – excellent – exposé sur l’esprit « gagnant » et a ensuite joué quelques manches de ping-pong avec les collègues… et puis finalement passé toute la soirée avec nous tellement l’ambiance était bonne, autour de notre barbecue.

Nous venons de rassembler l’ensemble du personnel pour la Fête de Nouvel An, autour des 40 ans de notre produit phare, le Ticket Restaurant. L’ambiance était donc axée seventies et tout le monde a joué le jeu en se faisant photographier en look « peace&love ». La touche décalée qui fait respirer, montre que l’on peut faire les choses sérieusement au quotidien, tout en ne se prenant pas au sérieux. Cet esprit me rend fière et transpire le sentiment d’appartenance, l’intégration à quelque chose de collectif.

Qu’avez-vous réalisé de plus fou/original en communication interne ?

Pour lancer notre projet Green IT, c-à-d un projet de sensibilisation au fait que l’IT peut apporter des solutions pour travailler de manière plus écologique (dématérialisation de certains processus), nous avons organisé un grand nettoyage de printemps lors de la Journée Mondiale de la Terre. Tous les PC et leurs satellites ont été dépoussiérés, via une entreprise spécialisée. Ce projet a été particulièrement bien accueilli par les collaborateurs, qui y ont vu un côté « on prend soin de moi ».  

Il faut dire qu’en plus du nettoyage, chacun a reçu une plante grasse qui, selon les dires, permettrait d’absorber les ondes émisses par les appareils électriques et donc de favoriser le bien-être. Depuis, prendre soin de ces plantes est devenu un vrai motto en interne et certaines sont devenues gigantesques. Des collègues confient même leur pot à un autre avant de partir en vacances, recommandations à l’appui (photo), histoire que la plante continue à grandir en toute quiétude. Du teambuiling inattendu mais vraiment chouette !

Que trouvez-vous difficile en communication interne en 2016 ?

Il me semble que dans la plupart des entreprises, il reste difficile de faire de la communication interne un « sujet ». Alors que c’est la pierre angulaire ! Des salariés mal informés ne sont pas de bons ambassadeurs, et sur des thématiques cruciales, on peut passer du Paradis à l’Enfer en quelques secondes, notamment avec l’impact des médias sociaux sur la notoriété et l’image de marque. Le fait qu’Edenred ait confié la responsabilité de l’ensemble du scope de la communication à une seule personne me semble vraiment un atout.

De plus, je suis particulièrement sensible au fait d’organiser le partage et le suivi de l’expérience acquise en interne, ainsi qu’à lutter contre le turn-over, afin d’éviter des gouffres financiers et des processus énergivores. La com interne peut donc remplir des missions cruciales, impactant le business ! Ce n’est pas toujours quelque chose de visible et d’acquis. 

Sur quels sujets de communication interne aimeriez-vous être mieux informée ?

J’aime l’idée de réfléchir avec d’autres. Quelles sont les success stories et comment m’en inspirer ? Nous sommes tous, je pense, confrontés aux mêmes questions, aux mêmes défis. Pouvoir profiter des expériences éclairantes, par leur succès ou leurs difficultés, est un vrai plus.  En parallèle, les outils, les possibles, se multiplient et il devient difficile de faire la part des choses entre les solutions qui seront celles de demain, tout en étant déjà « acceptables » aujourd’hui, et les faux-semblants, les miroirs aux alouettes. Avec, en toile de fond, le constat que les agendas sont de plus en plus chargés, les budgets de plus en plus réduits, et que l’on doit aller « to the point », sans se tromper.

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